lundi 30 avril 2018

360 ans d'histoire scolaire à Montréal

Source : Archives de la Congrégation de Notre-Dame

Il y a 360 ans, le 30 avril 1658, Marguerite Bourgeoys inaugurait la première école de Montréal. Ce très modeste bâtiment de ferme accueilla quelques élèves près du boulevard Saint-Laurent très près du fleuve.

Avec les années, jeunes filles et garçons, français et amérindiens, ont pu recevoir une instruction rudimentaire dans un pays encore naissant.

Aujourd'hui, 360 ans plus tard, les enseignants et enseignantes du Québec se donnent toujours avec autant de coeur que Marguerite Bourgeoys, dans l'éducation des petits de cette belle province. La vocation, quoique maintenant laïque, enveloppé dans une couverture bureautique et politique, nous empêche/ralentit dans notre intention de revenir à l'essentiel, partager la passion du savoir à la future génération, avec tout le respect social et politique que la profession et le corps professoral mérite.

Redonnons à notre système d'éducation, sa place et sa valeur.

On peut encore visiter l'école de Soeur Bourgeoys, devenu musée. Évidemment, le bâtiment initial a été remplacé à maintes reprises avec les siècles, mais l'emplacement est pratiquement le même.

Visiter la Maison Saint-Gabriel

vendredi 17 novembre 2017

L'esclavage en 2017

En 2017 on ne s'attend plus à entendre parler de vente d'esclaves, de marché d'esclaves à part dans les livres d'histoire ou au cinéma. Malheureusement, la réalité est différente de ce qu'on pense.


Des journalistes de CNN ont voulu vérifier une rumeur sur la vente aux enchères de migrants en Libye. C'est avec consternation et stupeur que la rumeur s'est révélée être réelle. Les migrants, parties de contrées lointaines comme le Nigéria (mentionné dans l'article) dans le but d'atteindre l'Europe et de se bâtir une vie meilleure, se trouvent aux mains de passeurs malséans qui parfois décident de les vendre pour faire plus d'argent. Ces migrants se retrouvent donc au bloc des ventes aux enchères et sont vendus pour des sommes de seulement quelques centaines d'euros. Ils sont battus et maltraités par leur 'maître', 'propriétaire' et la seule façon de survivre, est de demander de l'argent à la famille pour payer leur liberté. Certains y sont arrivés, mais les séquelles physiques et psychologiques resteront à jamais. Une fois libérée, plusieurs se retrouvent en centre de détention pour migrants et rapatriés dans leur pays d'origine, écrasant du coup tout espoir d'une vie meilleure.

La vie humaine n'est pas un objet à vendre. Tous ont des droits fondamentaux qui, à notre grande horreur, ne sont pas respectés dans plusieurs pays du monde.

Oui, on espère! Oui, on souhaite! Oui, on veut croire en la bonté de l'humanité! Et oui, on veut donner une chance à la paix comme le chantait si bien John Lennon : Give peace a chance!

Les mots manquent pour expliquer cette horreur à mes élèves de 12 ans. Ils sont sidérés, ils ont l'impression que c'est un mauvais film d'horreur, ou que c'est une rumeur, une fausse information. Malheureusement, c'est vrai!

L'esclavage, bien qu'illégal, est encore trop présent dans notre monde contemporain.




vendredi 9 décembre 2016

Le visage des nouveaux 10$... et sa petite soeur


Source : https://heritageday.novascotia.ca/sites/default/files/inline/images/viola_desmond_700x400_with_name.jpg

Cette semaine, pratiquement tous les médias canadiens ont mentionnés Viola Desmond. Ce nom inconnu pour une grande partie de la population est probablement devenue un favori des moteurs de recherche.

Il ne m'a pas fallu longtemps pour trouver qui elle était, ce qu'elle a fait et pourquoi elle sera le visage de nos nouveaux billets de 10$ dès 2018.

Cette femme, noire, du début du 20ième siècle, a marqué la Nouvelle-Écosse en ouvrant son propre salon de coiffure, sa propre école de coiffure mais surtout pour avoir refusé d'utiliser le balcon du théâtre, endroit réservé aux gens de couleurs. Cette dame, décédée en 1965, a reçu un pardon de la part du lieutenant-gouverneur de la Nouvelle-Écosse en 2010 sur la charge criminelle dont elle faisait l'objet.

Par sa volonté de vivre la vie qu'elle voulait avoir, elle a prit tous les moyens nécessaires pour y arriver, allant même jusqu'à changer de pays pour recevoir une éducation que la Nouvelle-Écosse lui refusait sur base raciale. Elle a visité Montréal, New York pour recevoir sa formation avant d'être acceptée au Apex College of Beauty Culture and Hairdressing à Atlantic City.

Cependant, Madame Viola Irene Davis Desmond n'est pas la seule de sa famille à avoir poussé son rêve de vivre la vie qu'elle voulait. Sa soeur, Wanda Eloise Robson, voulait avoir une éducation universitaire et elle l'a eu.


Source : Cape Breton University

Madame Robson a graduée en 2004, d'un baccalauréat en Arts, à l'âge de 76 ans, de l'université du Cape Breton. Ce qui nous prouve qu'il n'y a pas d'âge pour apprendre et que TOUS les rêves sont accessibles. Elle fut très émue d'être présente au dévoilement des nouveaux billets de 10$ le 8 décembre dernier. Comme elle le mentionne dans son discours :
‘It’s a big day to have a woman on a bank note, 
but it’s an especially big day to have your big sister on a bank note.’

Quel est le rêve que vous poursuivrez toute votre vie?

samedi 12 novembre 2016

Apprendre ensemble!

Le monde numérique, on l’apprend ensemble

Il est difficile aujourd’hui d’ignorer le monde numérique. Le monde est réel, et virtuel et réel en mode virtuel.
Les plus vieux par défaut auront une tendance à la résistance face à ces nouvelles technologies qui sont en perpétuel changement. Les jeunes, les moins de 17 ans, sont des enfants nés dans l’ère numérique. Ils ont grandis avec les écrans, les ‘pitons’, les façon de faire. Ils ne savent peut-être pas toujours comment s’en servir de la bonne façon, ni d’être toujours sécuritaire en ligne. Mais nous non plus. On apprend!

On est au même niveau que ces jeunes assis dans nos salles de classe, que nos enfants et/ou neveux-nièces dans mon cas. On a beaucoup à apprendre l’un de l’autre. Eux nous montre comment ça fonctionne et nous on peut leur montrer à gérer le contenu, la sécurité, la bonne étiquette. Ma nièce me montre comment faire des vidéos et les mettre en ligne et pour ma part je l’aide à corriger son français ou à mieux reformuler certaines idées.

Apprenons ensemble, n’ayons pas peur de ces technologies. Sautez avec vos enfants, vos élèves en sachant d’emblée qu’il y aura des erreurs, des choses qui ne fonctionneront pas, et ça sera le défi, de régler ces accros ensemble.

Petit site intéressant qui montre l’utilisation en temps réel des différentes platformes numériques : http://www.internetlivestats.com/

Est-ce que c’est important d’apprendre avec les jeunes?
Avez-vous l’impression, vous les adultes, que vous pouvez apprendre de nos jeunes?
Vous les jeunes, sauriez-vous nous apprendre comment ça fonctionne?

vendredi 30 septembre 2016

Tableau de pointage et géographie...

Tableau de pointage et géographie…

En classe, lorsque nous avons un petit 5 minutes où il est difficile de commencer une nouvelle tâche, mes élèves s’amusent à faire des jeux de géographie sur leur Chromebook. Ces jeux, en ligne et souvent en anglais vu la disponibilité, servent à identifier les différents endroits sur la planète.


Voici ma liste de jeux, qui s’aggrandira au fil du temps : http://mmecoutu.wixsite.com/classe266/jeux

Voyant l’enthousiasme des élèves à un des jeux en particulier, j’ai décidé d’augmenter le défi en créant un tableau de pointage que nous garderons au mur toute l’année. Pour le moment, un de mes petits cocos de secondaire 2 possède le meilleur pointage. En fait son pointage est si bon qu’il me dépasse par 30 000 points et il en est très heureux. Essayer et réussir à battre son enseignant(e) est souvent une motivation en soi.

L’objectif le plus important de ces jeux est simplement d’apprendre à localiser les différentes villes, régions, pays et continents. Compétence qui malheureusement n’est pas en voie de s’améliorer, puisque ça ne fait plus partie intégrante du programme de géographie.

dimanche 11 septembre 2016

Aujourd'hui j'ai appris!


11/365

Aujourd'hui j'ai appris qu'un moulin à farine, fonctionnant à l'eau, se trouve à quelques kilomètres de chez moi. Le moulin Légaré.


Il a d'exceptionnel qu'il est le plus vieux moulin en Amérique du Nord a n'avoir jamais cessé ses fonctions. La prof d'histoire en moi et la madame en moi qui n'a plus de farine dans l'armoire parce que j'ai utilisé mon restant dans un gâteau aux carottes hier soir... a décidé d'aller y jeter un coup d'oeil et d'acheter un sac de farine pour remplir mon pot.

Le moulin Légaré se trouve dans le Vieux St-Eustache, avec tout le charme champêtre des secteurs 'Vieux' de chaque ville du Québec. Sur le côté droit du moulin, par un petit pont de bois, nous avons accès à la promenade de la Rivière-du-chêne. L'endroit est calme, paisible, et donne le goût de s'amener un pique-nique et un bon roman pour s'y reposer. On peut même y voir des canards qui marchent sur l'eau.



J'ai évidemment acheté mon sac de farine, un 2kg, qui me servira à faire mon pain. Ainsi qu'un autre kilo, dont le processus de tamisage diffère (celui tamisée à 100% a gardé sa composante de son). Le blé utilisé est certifié produit du Québec et moulu sur place au moulin. Ça c'est vraiment la définition d'acheter local. J'ai aussi appris qu'il est préférable de garder sa farine dans le sac d'origine et de la congeler si on ne pense pas s'en servir dans le mois suivant son achat. Qui savais qu'on pouvait congeler la farine?

Et oui, le meunier m'a dit : Attendez-moi 2 minutes je dois veiller au grain.


Cliquez ici pour l'article qui m'a fait découvrir cette petite perle :

Un moulin de 1762 toujours en fonction dans la grande région de Montréal


Le site officiel du moulin Légaré : http://www.corporationdumoulinlegare.com/

mercredi 31 août 2016

Un nouveau départ, une nouvelle année!


 En tant que prof, élève, et/ou parent, nous avons la chance d’avoir 3 nouveaux départs par année.
1.       Une nouvelle année – Le 1er janvier
2.       Une nouvelle année – Le jour de ta fête
3.       Une nouvelle année – Le premier jour d’école
Nous voici à notre 3ième départ. On peut prendre des résolutions, se dire que tout est possible puisque c’est un renouveau et espérer faire mieux que l'année passée. Et souvent, après trois semaines, aucune résolution ne tient la route. Je vous suggère simplement d’avoir le sourire aux lèvres, de prendre chaque activité ou projet comme un nouveau défi à relever, se donner à fond et être fier(e) du résultat et de l’effort fourni.

En classe cette année nous allons avoir du plaisir, travailler fort, discuter, réfléchir et surtout, nous aurons beaucoup de plaisir. Donc…

C’est parti!